Une Jeunesse Bourgeoise et les médecins

Catégories : FANTASME Enema Lavement / Médical
il y a 8 ans

Une très bon texte de Jipai sur le fétichisme médical avec une patiente très coquine puis plus vraiment volontaire

Le docteur De Quermarec était un petit homme sec dans tous les sens du terme. Sous sa blouse blanche trop grande pour lui, on devinait un corps chétif surmonté d'une tête allongée et aussi creuse que le reste de son corps, elle se prolongeait par une barbichette en pointe qui accentuait cette impression de longueur. De petites lunettes rondes cerclées d'or lui donnaient constamment un air sombre et parfois étonné de découvrir la vie. Son crâne, passablement déserté par les cheveux luisait, seule une couronne de poils bruns en faisait le tour. Son air sévère et ses façons de pète sec étaient célèbres dans tout l'hôpital, il ne faisait pas bon discuter les ordres de de Kermarec et les infirmières se passaient la consigne de génération en génération.

Le petit homme sec et nerveux menait d'une main ferme son service de gynécologie obstétrique avec ses collègues docteurs et infirmières qui craignaient plus ou moins ses réactions qui les prenaient souvent à contre pieds. Le chef de service en jouait d'ailleurs, il jouissait intérieurement d'avoir surpris tel ou telle et ricanait intérieurement de voir la surprise se peindre sur des visages ahuris.

De Kermarec jouait les mandarins à une époque où la tendance était autre, mais par tempérament et aussi pour affirmer son indépendance vis-à-vis de la hiérarchie il jouait au chef et il aimait bien ça. Et puis, ce n'est pas à cinquante cinq ans passés qu'il allait de laisser mener par quelqu'un ou par l'administration pesante de l'hôpital. De Kermarec était quelqu'un de reconnu dans sa partie et nul d'ailleurs n'aurait songé à lui faire la moindre remarque. A son age il avait tout vu, tout entendu, c'était sorti des pièges les plus vicieux et rien ni personne ne l'aurait impressionné. Et d'ailleurs son service tournait bien, tout le monde s'accordait à le reconnaître et donc tout le monde lui fichait cette paix royale qu'il adorait par-dessus tout. Il recevait ses patientes après qu'il eut fait le tour des lits ou les jeunes mamans se reposaient après leur accouchement.

Son abord était peu amène et seul le bouche à oreille lui amenait cette clientèle craintive et suspicieuse des femmes toujours réticentes à dévoiler leur intimité. Le médecin n'était pas un play-boy et c'est avec crainte qu'elle entrait dans le bureau de cet homme si revêche, mais qui savait toujours les rassurer en restant très professionnel et qui les mettait en confiance. Et puis, à son age le docteur en avait tant vu qu'il n'avait aucun mal à ne montrer une quelconque émotion à la vue de cuisses ouvertes dans les étriers de sa table d'examen. Les femmes sortaient de son cabinet, rassurées et confiantes dans ses capacités à les faire accoucher en toute sécurité.

Le docteur de Kermarec était fatigué, il bailla en passant sa main sur son visage comme pour chasser un masque invisible, il pressa ses globes oculaires sous ses lunettes fines et tourna machinalement la tête vers la fenêtre. De son bureau, il pouvait voir le jardin de l'hôpital ou les arbres se balançaient doucement dans le vent léger de Juin. Il décida de rentrer plus tôt ce soir, sans vouloir se l'avouer, il en avait marre de toutes ces bonnes femmes et en y réfléchissant il y inclut la sienne, la mère de son fils unique.

Pourtant madame de Kermarec était fort accorte, elle était de quinze ans sa cadette et frisait la quarantaine avec élégance et prestance. Une si belle femme lui disait on, mais le médecin s'était lassé depuis bien longtemps des charmes de sa blonde épouse.

Leur mariage avait été arrangé par les familles dans la plus pure tradition de la bourgeoisie. Elle apportait au jeune et prometteur médecin l'argent nécessaire à son établissement après ses longues études en plus de son joli minois de fille de riche commerçant du centre ville. Elle le dépassait d'une tête, mais peu importait, la photo de mariage était juste la pour prouver à tous que ce jour la, Jean Félix Honoré de Kermarec avait épousé Florence Lucie Pasquier des grandes galeries du centre, pour le meilleur et pour le pire.

Elle n'avait pas poussé très loin les études, n'en voyant pas la nécessité et elle c'était arrêtée juste avant le bac comme le cheval qui renâcle à sauter l'obstacle. Elle regardait le monde avec un dédain amusé et savait jouer des ses charmes sans retenue. Elle connaissait les hommes, elle les avait pratiqué sous le contrôle discret mais efficace de maman qui jamais n'accepta que sa chère petite ne se compromette dans ces orgies qui s'organisaient ici et la en ville de temps en temps. Néanmoins, quand elle eut seize ans, maman avait poussé Florence dans les bras d'un ami ou d'un amant a elle, qui s'était occupé de l'éducation sentimentale de la fille qui avait appris très vite la perversité.

Florence avait eu par la suite un amour de jeunesse, un garçon de son age avec qui elle avait vécu le parfait amour jusqu'au jour où il avait fallu parler de choses sérieuses, et la, sa maman intervint à nouveau et la fit rompre au profit de ce jeune docteur frais sorti de sa faculté et qui promettait tant. Florence se laissa fléchir sans aucune difficulté car autant que sa maman, elle était intrigante et aimait le fric.

Le jeune puceau fut donc prié d'aller voir ailleurs si les amours sont plus belles. Il en conçut un énorme chagrin qui le mena au bord du suicide, il prenait sa voiture et fonçait à tombeau ouvert sur les routes de campagne, chantant à tu tête pour évacuer cette angoisse qui lui empoignait le cœur.

Son cas n'intéressait plus personne, dans la famille Pasquier en tout cas, quand à la famille de Kermarec, elle ignorait tout de lui, donc tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes bourgeois. On se mit autour d'une table et les deux familles négocièrent comme s'il se fut agit d'une vulgaire affaire commerciale à conclure, on aligna des chiffres, on supputa, on vit un avenir radieux et on parafa enfin un parchemin où les deux familles s'étaient soigneusement protégées l'une vis-à-vis de l'autre.

Les deux tourtereaux n'eurent pas leurs mots à dire, ils faisaient confiance à la famille d'une part, et ils étaient suffisamment tordus l'un et l'autre d'autre part, assez informés des manières de leur milieu, sachant que tout cela n'était que convention et que leur vie il la mènerait comme bon leur semblerait.

Ils se souriaient, mais il y avait déjà dans ses sourires de façade, des promesses de cocufiage qu'on faisait semblant de ne pas voir. Bref, les choses allaient aussi bien que possible dans le monde du fric. Le mariage fut grandiose, on entendit les cloches sonner à toute volée par toute la ville et nul n'ignora que la fille Pasquier avait uni son destin à celui d'un jeune et prometteur médecin qui venait de s'installer en ville tout en ayant des consultations à l'hôpital

Le banquet qui s'ensuivit fut non moins grandiose et l'assistance nombreuse bruissait de toutes sortes de rumeurs et de suppositions, il se murmurait les chiffres de la dote, certaines racontaient l'histoire de ce pauvre garçon qui dut céder la place auprès de Florence, la gourmandise n'était pas que dans les assiettes et bien des douairières ce soir la humidifièrent leur culotte rien qu'à l'évocation des rumeurs qui courraient en ville.

Pendant ce temps, un garçon pale, un brin effacé pleurait ce qui lui restait de larmes en mordant son oreiller dans sa chambre de jeune homme. Le bal fut le summum de la journée, un orchestre avait été convié pour le spectacle car il s'agissait plus d'un spectacle que d'un bal. Ces dames avaient changé leur robe, éventuellement leur culotte pour les plus mouillées et elles tournaient, tournaient au son des v i o l ons lascifs en rêvant à leur propre mariage qui était déjà si lointain.

La fête fut très réussie au dire de la plupart des invités qui s'égaillèrent fort tard dans la nuit chaude de l'été. Les jeunes mariés quand à eux, ils s'étaient discrètement éclipsés à l'issue de la première valse et étaient partis pour une longue et coûteuse croisière sous des cieux toujours bleus et exotiques, laissant à leurs parents le soin de terminée cette journée mémorable.

Leur lune de miel dura ce que durent les croisières, c'est-à-dire deux semaines et une fois rentrés, la routine entama son œuvre de sape dans ce ménage trop bien ordonné.Il faut dire que monsieur de Kermarec fut vite débordé de travail. Par l'entremise de sa belle mère qui aiguilla vers lui toutes ses bonnes amies, le docteur se tailla vite une solide clientèle et une non moins bonne réputation, car il était bon médecin. L'hôpital ne put plus se passer de lui très rapidement et il devint la sommité locale en gynécologie obstétrique.

Le médecin compta très rapidement dans sa clientèle, sa propre femme qui se trouva enceinte tout aussitôt leur retour en ville. Elle lui annonça, heureuse, qu'elle avait un retard important dans ses règles, qu'elle avait fait un test de grossesse positif et elle lui sauta au cou. Il fut plus réservé, effleurant à peine sa joue d'un baiser furtif et tout fut dit, pour lui cela tenait de la routine, il ne s'aperçut même pas qu'il s'agissait de son propre e n f a n t .

Il reçut son épouse, il lui fit les examens nécessaires, celle-ci allongée sur sa table d'examen gloussait quand son mari glissait ses doigts enveloppés de latex dans son vagin mais lui n'y vit qu'un examen supplémentaire. Elle lui demanda si ses patientes avaient les mêmes réactions qu'elle, il haussa les épaules et continua son examen minutieux. En fait s'était il seulement aperçu que c'était sa femme qui était la devant lui les cuisses ouvertes et offerte à ses mains? Son professionnalisme avait pris le dessus, ajouté à cela qu'il s'était vite lassé de son épouse et elle se retrouvait la ni plus ni moins comme des dizaines d'autres femmes que le docteur examinait tous les jours.

Cela déçut la belle Florence en même temps que cela la troubla de savoir que son mari voyait quotidiennement des entre cuisses féminines par dizaines. Jusqu'à ce jour, elle avait gardé une discrétion sur les activités de son mari, mais son trouble d'aujourd'hui, et sa curiosité féminine autant qu'une certaine perversité la poussèrent à l'interroger sur ses journées.

Le médecin n'y vit pas malice, cela leur faisait un sujet de conversation à table. La madrée Florence commença à lui demander de façon anodine comment s'était passé sa journée. Le médecin détailla un peu, " tiens dit il j'ai reçu madame Lefèvre aujourd'hui l'amie de ta maman, elle devra être opérée incessamment. "

" Et de quoi donc? "

" Un fibrome "

" Déjà?! Elle n'a que quarante trois ans! "

" Tu sais ma chérie, ces choses la arrivent à tous les âges, ils y a des femmes jeunes qui ont besoin d'opérations. "

Florence resta rêveuse un moment, " Et parmi les autres patientes, beaucoup de femmes enceintes? "

" Oui, un certain nombre, je vais avoir du travail dans les mois qui viennent sans même te compter dans le lot! "

Florence sourit et caressa machinalement son ventre encore a peu près plat. Ils n'avaient encore rien révélé aux parents et seul le regard professionnel du docteur avait décelé chez sa femme les premiers symptômes de la grossesse, à savoir une poitrine qui se modifiait et prenait chaque jour des rondeurs. Florence avait du déjà changer sa lingerie et acheter des soutiens gorge plus grands d'une ou deux tailles.

Cela n'échappa pas à sa mère qui néanmoins attendit en rongeant son frein que le couple lui annonce qu'une descendance allait venir. L'annonce se fit un Dimanche autour de la table familiale, bien entendu, on avait convié les deux familles et au milieu du repas, le docteur de Kermarec fit cette révélation à la fois à sa famille et sa belle famille. Tout le monde s'exclama, applaudit et les futures grand-mères poussèrent de ces cris aigus pour exprimer leur satisfaction. Le docteur souriait aimablement à la tablée, pour lui tout ceci n'était que chose naturelle et cette cérémonie un protocole un peu vieillot.

Sa jeune femme était aux anges, elle était la reine de la fête et à partir de maintenant elle devenait le centre d'attraction de toute la famille, la convergence des regards se faisait sur elle, en même temps qu'elle acquérait le statu de future mère du futur héritier de la dynastie. Ceci lui conférait un grade supplémentaire dans la hiérarchie bien établie des familles de la ville. Florence en était consciente et comptait en jouer diplomatiquement dans les mois et les années à venir.

Ce fut une belle fête donc, Florence triomphait, elle était le ventre qui portait les fruits de l'avenir et elle était radieuse. Le docteur quand à lui, attachait moins d'importance à l'événement, sans doute voyait il assez de ventres gros tous les jours à l'hôpital, mais en tant qu'homme, il ne voyait là aucun motif de fierté nécessaire, juste l'expression que la nature avait fait son œuvre. La perspective d'être père le laissait relativement indifférent sachant qu'il aurait derrière lui assez de logistique pour que son e n f a n t soit correctement élevé. Il se promettait d'apporter sa pierre à l'édification et l'éducation de son e n f a n t , mais ce n'était pas chez lui une source d'exaltation.

Aussi le Lundi qui suivit l'annonce familiale il s'en retourna à son bureau comme tous les jours ni plus ni moins, avec le sentiment que de toute façon, derrière lui les choses iraient leur cours quoi qu'il fasse. Cet homme était avant tout pragmatique, il avait bien perçu l'enthousiasme soulevé par l'annonce de la grossesse de sa femme, quant à lui, ça ne le passionnait guère, alors autant laisser tout cela à sa femme et aux grands-mères.

Les mois passaient, Florence s'épanouissait et s'arrondissait de plus en plus, elle portait fièrement son ventre devant elle, ses seins étaient deux fruits murs éclatants de vitalité et de jus. Il lui fallait mettre dans ses soutien gorges des coupelles de papier absorbants qui en principe devaient éponger le trop plein, mais la plupart du temps, ses robes et ses chemisiers portaient régulièrement des auréoles et Florence en était gênée quand elle sortait en ville. Elle espaça ses sorties, préférant la quiétude de la propriété familiale où elle attendait le soir le retour de son héro.

Il avait ramené un tire lait de l'hôpital, et le soir venu dans leur chambre il tirait lui-même le lait de sa femme qu'il stockait précieusement dans le réfrigérateur, en vue de le ramener le lendemain matin pour les e n f a n t s dont les mères avaient peu ou pas de lait à offrir.

Il trayait tous les soirs des quantités qui l'impressionnaient lui-même, subjugué par les seins dilatés de son épouse, il lui posait la ventouse sur le sein et il mettait en marche la petite trayeuse tandis qu'il pressait doucement le globe charnu et veiné de bleu. Il faisait scrupuleusement la même chose à droite comme à gauche, et tirait par la même occasion des soupirs à Florence que le petit jeu ne laissait pas indifférente, mais le médecin demeurait pour elle trop professionnel et ne la touchait que très peu, aussi une fois l'exercice terminé, elle se tournait dans le lit et quand son mari ronflait près d'elle, elle glissait ses doigts entre ses cuisses et les yeux clos, elle se masturbait langoureusement.

C'est à cette époque qu'elle prit cette habitude de se caresser tous les soirs, n'espérant rien de l'homme assoupit à ses cotés, ses doigts faisaient merveille et elle devait se mordre les lèvres parfois pour ne laisser échapper un soupir ou même une plainte qui l'aurait trahie.

Florence rêvait, sa libido attisée par une grossesse sans histoire, elle était sensible de toutes ses parties sexuelles : ses seins la démangeaient du matin au soir et cela se répercutait sur son sexe constamment humide au point qu'elle devait se changer plusieurs fois par jour.

La masturbation était son échappatoire, elle se retirait dans sa chambre, s'allongeait sur le lit et passait des heures en caresses jusqu'à se procurer des orgasmes qu'elle n'avait jamais connu par ailleurs. Ses doigts frottaient et frottaient encore sa vulve si sensible et si humide. Cela exaspérait ses seins enflés qui durcissaient encore et décuplaient en sensibilité et ainsi tout son corps devenait une boule de frénésie qu'elle apaisait de son mieux.

Sa mère et sa belle mère disaient que Florence avait besoin de repos et la laissaient en paix des journées entières que la jeune femme passait en masturbation du matin au soir, ne s'arrêtant qu'en entendant la voiture de son mari s'immobiliser dans la cour. Elle descendait alors pour l'accueillir avec ces cernes sous les yeux de celle qui passa sa journée à se donner du plaisir.

Florence était inquiète quand même, se demandant si cette frénésie était seulement due à son état ou si, soudain, sa libido c'était éveillé. Bien sur elle ne put s'en ouvrir à personne, elle n'osa pas le demander à son mari, craignant les ricanements et les sarcasmes qu'elle l'avait entendu parfois proférer devant les cas embarrassant pour ses patientes et qu'il avait eu à traiter. Certes le médecin restait discret dans l'ensemble mais il lui arrivait de narrer des anecdotes amusantes (pour lui) et Florence n'était pas certaine qu'ils ne s'échangent entre collègues ce genre de confession.

Elle prit son courage à deux mains et elle prit rendez vous avec un médecin éloigné de la ville, le docteur Reignaux dont elle était sure qu'il n'avait pas de relations professionnelles avec son mari. Elle voulait en avoir le cœur net, prendre l'avis de quelqu'un dont la neutralité la rassurerait.

Elle monta dans sa voiture pour faire les cinquante kilomètres qui la séparait du docteur Reignaux et attendit son tour dans le cabinet tendu de cretonne du médecin de campagne. Quand il ouvrait la porte du cabinet, Florence vit un homme qui approchait la cinquantaine, brun avec de fortes moustaches fort bien soignées, souriant et qui s'effaça pour lui livrer le passage.

Florence se racla la gorge avant de parler, les mots venaient mal et elle sentait bien qu'elle rougissait comme une collégienne devant le monsieur en costume rayé gris et beige qui lui faisait face avec bienveillance. Elle parvint à en dire assez cependant et l'homme prit son air le plus professionnel pour lui répondre que tout cela n'était que chose normale. Florence se détendait au fur et à mesure qu'il débitait son discours d'un ton feutré et rassurant. " Je vais vous examiner " finit il par dire, Florence sursauta légèrement, elle sentit son trouble revenir et elle s'en voulut de tant de sensibilité. Le médecin tira le rouleau de papier sur la table d'examen et attendit que Florence défasse sa robe et vienne s'allonger sur la table.

Il lui prit le pouls et le trouva un peu rapide, il demanda à sa patiente de se détendre, il lui parla un peu, lui demandant si elle était nouvelle dans le pays, Florence répondit évasivement et il n'insista pas. Reprenant son pouls, il trouva une légère amélioration et il s'en satisfit.

Vint par la suite les palpations, Florence ôta son soutien gorge et ne put cacher à quel point ses seins suintaient le lait. Le médecin palpa encore ses deux globes jumeaux tirant d'eux des perles blanches qui s'épanouissaient à la pointe des tétons, il regardait les gouttes sourdrent des pores de la peau et pressait légèrement la chair durcie par la maternité. Il s'attarda à chercher on ne sait quoi, pressant un peu plus fort, il fit jaillir un jet qui retomba sur le ventre de Florence et coula sur la rotondité de son ventre.

Florence en était gênée, sans rien dire le médecin prit un coton et essuya le liquide qui coulait doucement sur la peau de Florence, il essuya aussi ses seins, tournant autour des tétons son coton qui s'imbibait et qui agaçait les pointes de seins de sa jeune patiente. Elle frissonna, une vague frémissante parcourant son corps.

Le médecin se pencha sur elle et de sa voix douce lui demanda d'enlever sa culotte. Florence était rouge comme une crête de coq mais elle s'exécuta sans un mot. Pendant qu'elle faisait glisser sa culotte le long de ses cuisses, le médecin s'était détourné pour enfiler des gants de latex qui se trouvaient dans une boite sur la desserte derrière son dos. Quand il se retourna, il avait les mains couvertes d'un film fin de caoutchouc synthétique et il se pencha sur Florence, il l'aida à mettre ses cuisses dans les étriers et passa en bout de table. Délicatement il sépara ses lèvres intimes notant au passage l'abondante humidité de son vagin et il glissa doucement deux doigts dans la fente ainsi découverte. Florence ne put s'empêcher de laisser échapper un gémissement de ses lèvres.

Le médecin se détourna et lui sourit. Faussement alarmé, il lui demanda si elle avait mal, les lèvres serrées, elle secoua la tête pour le rassurer et elle sentit les doigts du médecin prendre possession de son intimité. Il lui palpa doucement l'utérus enflé par la grossesse, Florence tressaillit et il n'insista pas, cependant durant l'examen Florence sentait nettement qu'un pouce du docteur effleurait son clitoris qui ne résistait pas à la caresse et se dressait plus qu'elle ne l'aurait voulu. Elle se mordit encore les lèvres, la tête rejetée en arrière elle s'eff o r ç a i t au calme mais sentait bien qu'avant longtemps un cri jaillirait de sa bouche, pourvu qu'il insistât un peu trop dans ses investigations.

Enfin le médecin ôta ses doigts de son vagin et Florence respira mieux. Il se tourna encore vers la desserte et revint à sa patiente avec un spéculum. Florence n'avait jamais subit un tel examen intime, même son mari ne lui avait pas posé d'instrument quand il l'avait examiné quelques mois plus tôt.

" Je vais devoir vous examiner plus intimement, lui dit il, il me semble que votre utérus est bien enflé, je voudrais vérifier s'il n'y a pas d'inflammation à ce niveau. Ne bougez pas, l'examen n'est pas douloureux. "

Florence sentit encore les doigts du docteur qui ouvraient ses chairs et elle sentit l'insertion des branches du spéculum dans sa fente. Puis le médecin écarta ses chairs, elle fut surprise de l'élasticité de ses muscles vaginaux que l'outil écartait sans ménagement. Florence s'imagina béante devant le docteur et elle en conçut de la honte pour la première fois de sa vie. Le médecin s'était muni d'une lampe frontale et il se penchait sur elle, son ventre l'empêchait de voir à quoi il se livrait et elle ne sentait rien en elle, il regardait probablement le fond de son vagin. L'examen durait, elle entendait le médecin s'agiter, il prenait des outils sur la desserte, il se penchait, un léger frottement entre ses parois vaginales, et puis rien, encore de l'attente, les mains du praticien s'agitent, elle sentit qu'il écartait encore le spéculum, elle ne put s'empêcher de lâcher un gémissement, il s'inquiéta, il leva son regard sur elle, lui demanda si elle souffrait, elle l'assura que non, il poursuivit, penché sur son bas ventre écartelé.

Et puis le médecin desserra enfin les branches du spéculum et le retira, Florence poussa un soupir de soulagement, il la rassura sur son état, " tout va bien ", son utérus était normal, il était simplement plus développé que pour les autres femmes mais rien de bien méchant. Il lui dit de se rhabiller que l'examen est terminé.

Florence était émue, elle eut du mal à retrouver son calme, ses doigts nerveux eurent du mal à agrafer son soutien gorge, le docteur en souriant lui proposa son aide, il l'aida à ajuster le sous vêtement, elle enfila sa culotte, se sentit humide, mal à l'aise, elle n'avait pas prévu de change et se sentit gênée de montrer sa culotte mouillée à cet homme qu'elle voyait pour la première fois.

Quand elle fut habillée, il revint à son bureau et d'une voix douce il la rassura, lui dit que ses réactions étaient normales, qu'une femme peut souvent sentir sa libido se modifier durant la grossesse, qu'elle ne s'inquiète pas, tout est normal. Il se leva pour la raccompagner et juste au moment de lui serrer la main, de sa voix de velours et d'un sourire entendu il lui dit de ne pas hésiter à le contacter à nouveau. Florence rougit devant cette offre inattendue, elle se troubla et l'assura qu'elle le ferait. Elle sortit de son cabinet comme un boxeur sort du ring, un peu sonnée, un peu chancelante et c'est avec plaisir qu'elle retrouva la relative intimité de sa voiture.

Le retour jusqu'à la ville fut un voyage délicieux, Florence rêvait au point de se faire klaxonner plusieurs fois par des automobilistes furieux de son comportement. Elle revivait cet examen dans ce cabinet de médecin de campagne. Elle finit par en sourire et se dit que finalement elle avait la réponse qu'elle attendait, elle ne reverrait plus le médecin et tout allait rentrer dans l'ordre bourgeois qui était le sien. Le soir elle ne dit pas un mot de sa visite à son mari, elle demeura rêveuse toute la soirée, son mari mis cet état d'âme sur le compte de sa grossesse, et en fut tout attendri.

Cependant, quand elle s'assura qu'il ronflait à ses cotés, Florence se masturba vigoureusement, se tirant des plaintes, se mordant les lèvres, repensant à son médecin si pointilleux et si frôleur. Elle jouit enfin, dans un cri étouffé et rauque, son corps tressaillant dans le lit jusqu'à réveiller celui qui dormait près d'elle. Il s'enquit de ce qui lui arrivait, elle lui glissa dans l'oreille qu'elle avait du faire un cauchemar, il grogna et se tourna de l'autre coté pour sombrer à nouveau dans le sommeil. Florence quant à elle eut du mal ce soir la à trouver le pays des songes.

Dans les jours qui suivirent Florence repensa souvent à cette rencontre qu'au fond elle avait sollicité et elle lutta pour essayer d'enfouir ses souvenirs dans le gouffre de l'oubli. Elle sortit davantage, se prit d'une frénésie d'achats en vue de la naissance, elle reçut ses amies chez elle, et provoqua toutes sortes de distractions, mais le soir venu dans la chambre conjugale, le démon revenait lui rappeler à l'oreille combien avait été douce cette rencontre.

Elle lutta pour ne pas céder, elle laissa passer les jours et même près de deux semaines et puis, brusquement par un jour gris suintant l'ennui, elle décrocha son téléphone et appela pour solliciter un rendez vous de son cher docteur Reignaux. Sa voix douce à l'autre bout du fil lui hérissa la peau de chair de poule, Florence, un brin haletante lui demanda de la recevoir. Il fit mine de consulter son agenda et finit par lui proposer un rendez vous pour le lendemain en fin de matinée. Elle accepta tout de suite sa proposition et raccrocha, à la fois honteuse et excitée par cette promesse de plaisir.

Le lendemain, elle prit la route cette fois avec prudence, se f o r ç a nt à rouler lentement comme si elle reculait le moment qu'elle convoitait depuis si longtemps. Le village était presque vide sous le soleil revenu. Florence gara sa voiture sur la grande place et elle traversa l'espace vide pour venir sonner à la porte du praticien. Il était spécifié de sonner et d'entrer sans attendre, ce qu'elle fit, se retrouvant dans le salon d'attente tendu de cretonne. Elle regarda autour d'elle et eut l'impression d'un boudoir où les libertins du dix huitième siècle recevaient leurs maîtresses. Elle tenta de chasser cette image de sa tête et saisit une revue sans pouvoir lire une seule ligne.

Elle était là depuis cinq minutes quand la porte du cabinet médical s'ouvrit presque sans bruit. Elle sursauta sur son siège et leva les yeux vers le docteur qui se tenait dans l'ouverture et la regardait en souriant. Les jambes de Florence étaient en coton, elle eut du mal à se lever et tituba légèrement vers lui. Il s'en aperçut, il lui tendit la main, elle s'en saisit et retrouva son équilibre et un peu de self contrôle. Elle entra et il referma la porte sur eux. " Asseyez vous, dit il " Florence se laissa tomber sur le siège, regrettant déjà sa démarche, il lui semblait maintenant évident que cette visite ne pouvait lui apparaître que la suite de la première.

Il lui faisait face dans son fauteuil, il la regardait en souriant " Alors, vous en êtes au huitième mois je pense, comment se sont passées ces dernières semaines? "

" Sept mois et demi, rectifia Florence, heu...bien, bien docteur! "

" Bon, il prit un temps de réflexion, il la regarda dans les yeux, qu'est ce qui me vaut votre visite? "

Florence rougit, nous y voila pensa t elle, il ne peut ignorer le sens de ma visite, cet homme m'a déjà percé à cœur.

" Je... encore cette histoire de libido qui ne me laisse pas en repos. "

Il se renversa dans son fauteuil et la considéra gravement.

" Allons, patience, encore un mois et vous serez plus détendue. "

Florence se sentait coupable, cet homme lui paraissait foncièrement honnête et elle eut honte de le provoquer, se demandant soudain se qu'elle faisait là! Elle eut conscience d'avoir fantasmé sur lui sans qu'il n'y ait rien en retour et elle eut envie de fuir pour cacher sa honte.

Le médecin sentit son désarroi, il lui sourit à nouveau de façon bienveillante et lui demanda de passer dans la pièce attenante pour qu'il l'examine. Florence sentit un long frisson lui courir toute l'échine et elle se leva avec peine. Elle fit les cinq pas qui la séparaient de la table d'examen qu'elle fixait de toute son attention. Le médecin l'aida à s'asseoir dessus et lui passa le brassard du tensiomètre. Bien sur il trouva des valeurs disproportionnées et il sut dès lors le trouble de sa patiente. Il la fit allonger, il lui parla, plaisanta avec elle ce qui fit le plus grand bien à Florence. Il reprit sa tension, et trouva une valeur plus conforme puis il l'ausculta. Florence feignait une indifférence qu'elle s'eff o r ç a i t de rendre aussi crédible que possible.

" Déshabillez vous je vous prie "

Florence se redressa pour défaire sa robe de grossesse qu'elle posa sur une chaise et revint à la table. Le médecin la regardait d'un air on ne plus professionnel, il lui palpa le ventre et elle trouva sa main chaude et sensuelle. Puis il lui demanda de dégrafer son soutien gorge, Florence ne put s'empêcher d'y voir un premier acte érotique. En fait elle ne se trompait pas, il lui caressa les seins plus qu'il ne les palpa, faisant courir ses doigts sur la chair gonflée de ses globes. Florence fermait les yeux attentive au moindre des mouvements des doigts, ses frissons allaient crescendo quand il flattait la rondeur de ses seins et qu'il venait ensuite agacer le téton érigé et ferme qui croissait et durcissait quand des doigts habiles le faisaient saillir.

Elle soupira profondément, libérant presque une plainte, il se pencha sur elle et murmura à son oreille " Vous aimez mes caresses? " Elle acquiesça d'un signe de tête et sentit dans le même temps que les mains se faisaient plus pressentes sur ses seins, le médecin massait plus fort, ses doigts agiles roulaient ses tétons entre ses doigts. Elle laissa sourdre une plainte légère et ses mains se mirent à caresser son ventre. Florence sentit le docteur lui presser ses globes et lui faire gicler le lait, de douces pressions qui faisaient jaillit des petits geysers blancs dont les gouttes fines tombaient sur la rondeur de son abdomen et roulaient sur sa peau. Il poursuivit ce jeu pendant un certain temps, mouillant le ventre tendu, le lait coulant de part et d'autre de la rotondité de Florence. Elle sentait nettement la table humide de son lait sous elle et pour la première fois ne se senti pas gênée.

Le docteur arrêta son jeu et se pencha vers sa patiente, " Voulez vous que je vous tire un peu de lait, cela vous soulagera " Florence, toujours incapable de proférer un mot fit signe que oui. Il alla chercher deux tire lait qu'il ajusta sur chaque sein avant de mettre en marche la petite pompe qui fit entendre son chuintement feutré sous la table. Il pressa encore les deux seins dilatés et le lait se mit à jaillir et goûta dans le bocal à ses pieds. Satisfait du résultat, il installa les jambes de Florence dans les étriers après avoir lui-même fait glisser son slip le long de ses cuisses et le lui avoir ôté. Elle ne vit qu'il glissait la fine dentelle dans sa poche avant de s'intéresser de nouveau à sa patiente.

C'est avec délice qu'il s'assit sur le tabouret en bout de table, il avait juste le sexe de Florence à hauteur des yeux. Il contempla un instant la fente poilue que lui offrait la jeune femme, il y vit a quel point Florence répondait à ses sollicitations, un léger sillon de cyprine courrait tout en bas et allait se perdre entre les fesses de la jeune femme. Il avança le nez et fermant les yeux il huma le fumet de son sexe, le nez dans les poils bruns il respirait fort aspirant son odeur intime.

De ses deux mains il écarta les lèvres du sexe, un courant plus abondant de sécrétions se mis à couler, ressortant la culotte de sa poche, il essaya de tarir la source mais il renonça bientôt, ayant trempé la dentelle du slip, il n'avait réussi qu'à tirer des gémissements de sa jeune patiente. Il souriait, il approcha encore le nez de la fente ouverte et sortant la langue, il lapa de bas en haut le sexe engorgé de mouille.

Florence gémit cette fois ouvertement, se tortillant sur la table d'examen. Le docteur releva la tête et s'enquit d'elle ; " Je vous ai fait mal madame? " Elle répondit par des gémissements et il replongea vers la fente offerte et la lécha consciencieusement. Sur la table Florence geignait, se tortillait, agitant son bassin, lançant ses reins à la recherche de cette langue agile qui lui procurait tant de plaisir. Il la lécha un long moment, de façon si experte, qu'il lui procura un orgasme, Florence se mit à crier et elle partit dans une jouissance sans retenue qui sembla satisfaire le médecin.

Quand elle se calma, il lui demanda si elle voulait arrêter ou poursuivre. Son plaisir avait été si grand qu'elle voulut continuer et le médecin en paru satisfait. Il s'absenta un instant pour revenir avec un drôle d'engin qu'il vint positionner en bout de table, entre les cuisses de Florence. Il s'activa à le fixer, à le régler et il le brancha sur une prise électrique. Puis, se tournant vers la desserte derrière lui, il tira d'un tiroir une sorte de sexe en caoutchouc tendre qu'il fixa au bout d'un bras métallique qui sortait de la machine. Il engagea le sexe entre les lèvres de Florence qui poussa un gémissement et il appuya sur un bouton.

Un second moteur électrique se fit entendre, plus bruyant que le précédent, il faisait tourner une roue d'où partait une bielle qui actionnait le bras au bout duquel, le membre de caoutchouc allait et venait. Le médecin régla la longueur des va et viens puis la cadence et il parut satisfait du résultat : un godemiché allait et venait entre les cuisses de sa patiente, il entrait en elle, ressortait à une cadence assez soutenue mais néanmoins raisonnable et la femme se mit à gémir sur la table.

Le médecin s'éloigna pour voir l'ensemble du tableau, sa patiente allongée sur la table subissait les assauts de la machine, elle avait sur chaque sein un tire lait qui pompait ses mamelles et le précieux liquide blanc coulait dans un bocal situé sous la table. Il s'approcha de nouveau de la table où Florence gémissait sans retenue, offerte au sexe infatigable qui lui pilonnait le vagin, il lui prit les seins et les pressa doucement, le flot de lait se fit plus abondant, Florence gémit plus fort sous les mains douces qui lui caressait les nichons.

Elle eut ainsi deux nouveaux orgasmes avant que le médecin n'arrête sa machine et que le sexe de caoutchouc s'immobilise enfin. Florence eut un long soupir du à la fois au plaisir qu'elle avait éprouvé et à la fatigue qu'elle ressentait maintenant. Le docteur arrêta aussi le tire lait et lui libéra les seins des deux ventouses qui suçaient ses tétons. Il lui montra le flacon presque plein et il la complimenta sur sa performance.

Enfin, il examina son vagin qui depuis une heure subissait les pilonnages de la machine à jouir. La cyprine avait coulé en abondance sur la molesquine de la table d'examen et formait une flaque sous les fesses de Florence. Le médecin sourit et essuya le trop plein des sécrétions féminines. Il demanda à Florence comment elle se sentait. Elle lui dit être épuisée par tant de jouissance. " Je savais que vous seriez fatiguée, lui dit il, je vous propose de faire la sieste dans une chambre que j'ai la derrière avant de reprendre la route ".

Florence pensa que décidément, il avait tout manigancé, tant de prévoyances étaient suspectes. Il sentit le trouble de la jeune femme et tout en lui souriant il lui expliqua qu'elle n'était pas un cas unique, il avait dans sa clientèle des femmes dont le seul désir était de jouir, aussi il c'était équipé de ce matériel sophistiqué pour les satisfaire.

Des veuves venaient chez lui régulièrement pour bénéficier des bienfaits de sa machine à jouir, des femmes délaissées aussi faisaient partie de sa clientèle. Il lui dit aussi avoir des cas semblables au sien, des femmes enceintes dont la libido était complètement déréglée et qui frisaient parfois l'hystérie. Sa thérapie les calmait et elles s'en revenaient apaisées auprès d'un mari ou d'un amant.

Florence resta bouche bée devant un tel déploiement de sensualité, le médecin lui expliqua qu'il était là pour apaiser et que cela faisait partie des soins. Il lui demanda de la discrétion, en l'assurant à son tour de sa disponibilité.

Florence se rhabilla, elle chercha sa culotte, ne la trouva pas. Le docteur qui était assis à son bureau la vit faire : " Ne la cherchez pas, je la garde en paiement de mon travail. " Florence en fut interloquée mais ne protesta pas. " Que voulez vous, continua t il, il faut bien que je conserve un souvenir de mes patientes. " Florence rougit et se résigna à rentrer sans culotte. Ensuite, le médecin la mena dans la chambre en question.

Elle s'aperçut rapidement que le lieu devait servir aussi à autre chose, il y avait aux murs des estampes fines à caractère érotique et même pornographique. Elle s'attarda un instant dans la contemplation des dessins dont certains lui apprirent des choses sur la libido des hommes et des femmes. Le lit était confortable, elle s'y allongea et puis elle s'assoupit dans le grand lit moelleux de ce docteur si particulier.

Quand il la réveilla, il était déjà seize heures, Florence sembla affolée et voulu partir aussitôt mais le docteur l'apaisa, il lui offrit une tasse de thé un biscuit et elle reprit le chemin de la ville avec le sentiment trouble de la femme adultère mais elle ne se sentit pas coupable outre mesure. Florence souriait derrière son volant, elle était suffisamment cynique pour s'accommoder de ce petit délit qui pour elle n'en était pas un.

Cette séance l'avait réellement apaisée et le soir malgré sa fatigue, elle fut l'épouse attentionnée que son mari pouvait espérer. Elle le fut d'autant plus qu'avec un rien de perversité elle se remémorait chaque instant de sa journée et qu'un sourire permanent enluminait son visage et par ricochet, rendait son mari heureux.

Tout était bien dans son monde, Florence rayonnait. Dès le lendemain elle se posa la question de savoir quand elle retournerait voir son médecin si complaisant. Elle se retint de lui téléphoner le jour même, mais ce fut un effort important, elle dut se calmer plusieurs fois dans la journée, se résignant à sortir un peu pour se changer les idées.

Sortir dans la rue n'était pas f o r c é ment ce qu'elle aimait le plus, son corps déformé par la maternité lui posait problème, ce n'était pas la Florence que tout le monde connaissait, svelte et élancée mais une femme ronde et pataude, embarrassée de son ventre saillant devant elle, de ses seins dilatés au-delà du raisonnable et qui attiraient le regard des hommes aussi sûrement que le miel attire les mouches.

Elle subissait les regards troublent des hommes qui fixaient sa poitrine forte et cela la gênait beaucoup, sans compter ceux dont elle percevait la perversité et qui laissaient traîner plus longtemps que nécessaire leurs regards sur les rondeurs de son corps. Le degré le plus élevé de perversité étant les réflexions que certains hommes ne se gênaient pas de proférer sur son passage. Florence la bourgeoise, recevait ces remarques grossières comme autant de crachats qui la souillaient.

Aussi, malgré la discrétion dont elle faisait preuve, elle n'aimait guère sortir en ville, elle pressa le pas et préféra revenir entre ses murs à elle, qui lui offraient un havre de paix et d'intimité. A peine rentrée, elle se précipita sur le téléphone et composa le numéro de son cher docteur Reignaux. Il répondit aussitôt et elle sut au son de sa voix qu'il l'avait reconnue. Il prit des nouvelles de sa santé, lui demandant si elle était bien rentrée la veille.

Florence répondit de bonne grâce laissant le docteur s'exprimer. Il lui demanda encore si elle n'avait pas eu mal au ventre, si elle avait bien supporté le godemiché, toutes questions qui contribuèrent à éveiller chez Florence sa libido qui ne dormait que d'un œil. Elle sollicita enfin un autre rendez vous, elle ressentit à l'autre bout du fil le médecin qui esquissait un sourire. Aussitôt elle l'imagina tel qu'en lui-même, un peu ironique, un peu pervers, mais toujours d'une douceur très professionnelle.

" Ne seriez vous pas trop gourmande chère amie? Lui lança t il dans le téléphone ". Florence en fut désarçonnée, ne sachant plus que dire, comme la petite fille prise le doigt dans la confiture. Le médecin rit franchement, " Je comprends que vous ayez apprécié ma petite séance, lui dit il, mais vous devez vous préserver. "

" Oui bien sur, murmura Florence, mais je me sens bien vous savez. "

" Aujourd'hui voue vous sentez bien, mais émotionnellement, ces séances sont fortes et pourraient déclencher un accouchement prématuré. "

" Je vous assure que je me sens bien répliqua Florence déjà sur la défensive et qui ne voulait pas essuyer de refus. "

Le docteur Reignaux fit mine de réfléchir à l'autre bout du fil, après un long moment de silence, il demanda : " Et quand aimeriez vous revenir? " Florence s'abstint de répondre " Tout de suite! " et joua le jeu du docteur, faisant semblant de réfléchir à son tour.

" Demain? "

" Mmm! Voyons mon emploi du temps, mmm! À partir de midi mais pas avant. "

" C'est parfait, s'entendit elle répondre. "

" Je vous attendrai chère amie, je souhaite que veniez habillée de belle lingerie, cela vous ennuie t il? "

" Non "

" Alors puis je vous demander une faveur? "

" Oui si cela est dans mes possibilités. "

" Justement, je me demandais si vous aviez un porte jarretelles? "

" Heu..Oui mais dans mon état! Je ne l'ai pas mis depuis mon mariage. "

" Essayez donc de le mettre, cela me ferait le plus grand plaisir. "

Florence demeurait silencieuse, un peu déstabilisée par cette demande qui lui paraissait incongrue.

" Allo, chère amie? "

" Oui, je suis la! "

" Je compte sur vous? "

" Heu... Oui bien sur "

" Je savais que vous accéderiez à ma demande, à demain chère amie. "

Ils raccrochèrent chacun de leur coté et Florence demeura perplexe. Elle se rendit dans sa chambre, fouilla fébrilement ses tiroirs, en tira deux porte jarretelles, il y avait un blanc, celui qu'elle portait le jour de ses noces et un noir, plus coquin, qu'elle avait acheté un jour sur la demande de l'amant de sa mère. Elle les contempla l'un et l'autre, se demandant comment les faire tenir autour de sa taille démesurée.

Elle essaya le blanc, en fait elle ne put le mettre que juste sous ses seins et elle se rendit compte rapidement que les jarretelles ne seraient jamais assez longues pour atteindre les bas sur ses cuisses. Elle renonça rapidement. Le noir semblait plus adapté si l'on pouvait dire, il était un peu plus large et permettait à Florence de l'ajuster plus bas sur son ventre, il avait aussi des jarretelles plus longues qui lui arrivaient en haut des cuisses.

Elle opta pour le noir, elle fouilla encore, trouva des bas adaptés ainsi que le reste de sa lingerie, une culotte fine noire qui ne laissait rien ignorer de son anatomie et le soutien gorge assorti. La se posait un autre problème, comment dissimuler ses buvards qu'elle glissait dans les bonnets pour absorber son lait ? Il était évident que le soutien gorge n'était pas fait pour accueillir ces coupelles, sa transparence et sa finesse en faisait un outil de séduction, pas de maternité. Florence demeura hésitante sur la conduite à tenir, devait elle mettre ce soutien gorge sexy ou se contenter d'un soutien gorge blanc, banal mais adapté pour la maternité. Elle ne résolut pas son problème et décida qu'elle verrait le lendemain au moment de s'habiller.

Sa nervosité était palpable le soir venu et son mari l'observa en silence avec le détachement de celui qui n'a rien remarqué. D'ailleurs, avait il soupçonné quelque chose dans l'attitude de sa femme? Pas sûr, en tout cas, florence le trouvait comme d'habitude, il ne laissait rien paraître, et puis, comment aurait il eu vent de quelque chose? Le soir, elle eut du mal à trouver le sommeil et sa nuit fut nerveuse et peuplée de fantômes.

Heureusement le matin la libéra, quand elle se réveilla, elle s'aperçut que son mari était parti depuis déjà deux heures et qu'elle avait juste le temps de se préparer. Florence s'activa à sa toilette une fois son petit déjeuner avalé, elle prit soin de son corps, lavant avec méthode et passion chaque centimètre carré de sa peau.

Quand elle fut sure de sa propreté, elle enfila la culotte noire de dentelle qu'elle s'était choisie et se décida pour le soutien gorge qui lui posait problème la veille. Le petit vêtement de la même dentelle que la culotte se révéla assez facile à enfiler, son élasticité facilita l'ajustement sur les seins dilatés de florence. Certes, il ne pouvait à lui seul couvrir les globes opulents, mais le résultat final lui sembla satisfaisant.

Elle se regarda dans grande glace de l'armoire de sa chambre, pivotant pour se voir de face puis de profil et eut une moue narquoise vers l'image que lui renvoyait le miroir. Elle s'affaira ensuite avec le porte jarretelles qu'elle agrafa dans son dos, elle le fit descendre aussi loin que le permettait son ventre et elle entreprit d'enfiler ses bas. La proéminence de son ventre ne facilitait pas sa tâche, elle dut se reprendre à deux fois pour chaque jambes avant qu'elle ne se satisfasse du résultat. Les quatre jarretelles, fortement sollicitées étaient tendues comme des haubans de navires tirant les bas vers le haut mais aussi vers l'avant dans le contournement de ses rondeurs abdominales. Une fois encore elle se regarda et trouva son accoutrement d'un érotisme torride. Elle enfila sa robe de grossesse, et une dernière fois, elle se jugea dans le miroir, qui aurait pu croire que la digne femme enceinte qui se réfléchissait dans la glace se rendait ainsi vêtue à un rendez vous galant.

Elle tourna prestement les talons, s'accordant une retouche de maquillage et attrapa au vol ses clés et son sac avant de se diriger vers le garage.

En un tour de main et quelques clics sur la télécommande de la porte d'entrée, et Florence se retrouva sur la route, en voyage pour Cythère. Elle accéléra son allure quand elle fut en rase campagne et la route défila sous ses yeux jusqu'à cette grand-place baignée de soleil où elle laissa sa voiture dans la torpeur de midi. Tout était silencieux et quand ses talons claquèrent sur le macadam, elle imagina que tout le village était derrière ses rideaux pour l'épier.

Elle eut quelques regards furtifs vers les fenêtres environnantes, mais elle n'y découvrit rien d'anormal. Elle ouvrit la porte de la salle d'attente dont elle connaissait désormais le décor et elle s'assit attendant là ; incapable de fixer son esprit sur le moindre des journaux offert à sa curiosité. Sa nervosité montait au fur et à mesure que se prolongeait l'attente dans le silence le plus total. Dix minutes plus tard, elle était encore là lorsqu'elle entendit des pas venant du cabinet du médecin, tout à coup, tous ses sens furent en éveil. Quand la porte s'ouvrit, son cœur fit un bon dans sa poitrine et elle se leva comme mue par un ressort.

Le docteur Reignaux l'attendait un sourire planté aux coins des lèvres, il s'effaça pour lui laisser le passage. Florence passa devant lui comme une fusée et s'engouffra dans l'antre du praticien, l'attente l'avait rendue nerveuse et c'est presque en trépignant qu'elle attendit qu'il vint s'asseoir derrière son bureau avec une lenteur toute calculée. Toujours souriant il la regarda dans les yeux.

" Alors chère amie comment vous sentez vous aujourd'hui? "

" Bien " murmura t elle le gorge complètement sèche.

Il y eut un silence qui se prolongea de façon gênante, le médecin regardait Florence qui regardait le bout de ses pieds toujours plus rougissante. Enfin il prit la parole :

" Vous vous rendez compte que votre état ne vous permet pas toutes sortes de frasques! "

Florence lui jeta un regard sournois, où voulait il en venir. Il ne lui avait pas fait mettre ses dessous les plus osés pour lui faire la morale maintenant qu'elle se trouvait là devant lui?!

" Avant-hier vous vous êtes beaucoup amusée sur ma table mais je ne voudrais pas qu'il vous arrive quoi que ce soit. D'autant plus que j'ai découvert votre identité chère amie et je doute fort que votre mari me pardonnerait s'il vous arrivait quoi que ce soit. "

Florence continuait à regarder ses pieds avec insistance, elle jeta un regard rapide à l'homme qui lui faisait face, une gamine prise le doigt dans le pot de confiture.

" Je pense que c'est votre mari qui fait votre suivi de grossesse? "

Florence hocha lentement la tête.

" S'il détecte une anomalie, que lui direz vous? "

" Quel genre d'anomalie? "

" Je suppose qu'il vous connaît mieux que personne, s'il s'aperçoit que vos lèvre vaginales sont distendues par exemple, comment interprètera t il cela? Si à l'examen il aperçoit une irritation de l'utérus qui n'excitait pas le mois précédent, que dira t il? "

Le silence tomba dans le cabinet comme une masse de plomb. Florence sentait monter une frustration

" Je ne me sens pas des capacités suffisantes pour savoir si vous pouvez encore user de mes gadgets. "

Florence le regarda, mais son visage était impénétrable, " Que voulez vous dire? "

" Je veux dire chère amie que je ne prendrais aucun risque avec vous! "

" Mais alors pourquoi m'avoir demandé... "

" J'ai réfléchis entre temps et j'en suis venu à cette conclusion, je ne peux pas me permettre cela, c'est prendre trop de risque. "

Florence sentait quelque chose craquer sous elle sous le poids de la frustration. Cela devait être visible comme le nez au milieu du visage, le médecin qui la fixait voyait petit à petit s'installer la déception.

" A moins que vous acceptiez mes conditions. "

Elle leva sur lui un visage où l'espoir le disputait à l'intrigue.

" Quelle condition? "

" Qu'un ami gynécologue vous examine avant et après pour être sur que tout se passe pour le mieux pour vous. "

Florence en fut désarçonnée.

" Examinée? Mais par qui? "

" Ne vous en faites pas! Votre mari n'est pas le seul à pratiquer cette discipline, il a y d'autres gynécologistes dans le pays! "

" Je le sais bien mais...cet homme connaît il mon mari? "

Le médecin fit une moue dubitative, " Probablement, mais vous savez, il a toute ma confiance et je connais aussi sa discrétion. " La colère de Florence monta d'un coup :

" C'est sans doute lui aussi qui vous envoie ses patientes pour que vous leur fassiez subir vos petites manips?!!! "

" Madame je ne fais rien subir à personne! Vous êtes venue ainsi de votre plein gré et si ma proposition ne vous convient pas je vous raccompagne de ce pas et sans délai. "

Florence sentit le S a n g quitter son visage aussi vite qu'il lui était monté à la tête. Elle regarda le médecin qui la fixait l'œil sévère, gênée, elle détourna le regard.

" Qui est ce médecin? "

" Le docteur Pétillon. "

Elle sursauta sur le siège, quoi! Ce vieux toubib qu'elle avait déjà croisé, qu'elle trouvait avoir un œil de vicieux. Elle se souvenait d'avoir eut un frisson rien qu'à la pensée qu'un jour elle put être sa patiente. Le frisson lui parcourut toute l'échine et il s'accompagna d'une rigole de sueur qui se mit à suivre sa colonne vertébrale de ses omoplates jusqu'au creux de ses reins. Elle se sentit piégée et eut une dénégation de la tête. Le docteur Reignaux souriait doucement derrière sa moustache. Il eut un geste qui voulait dire tant pis et il se leva pour signifier la fin de l'entretien. Florence se sentit humiliée quand elle regagna la porte d'entrée suivie du médecin qui lui dit aimablement " au revoir madame. "

Sur le seuil, elle se retourna vers l'homme qui la suivait et demanda d'une voix humble " J'espère que tout cela restera entre nous? "

" Mais bien entendu chère amie, dit il en esquissant une courbette vers elle. "

Elle n'était pas rassurée pour autant. Elle savait par son mari la capacité de nuisance d'un type comme Pétillon et les ragots qu'il colportait parfois sur tout et sur toutes. Qu'elle tombe dans les pattes de ce type et sa réputation serait faite dans la demie journée qui suivait.

Elle regagna sa voiture et s'y assit comme dans un cocon de sécurité qui la rassura un peu. Sa frustration était immense mais comment faire si l'autre voulait mettre Pétillon dans le coup? Elle s'exposait à un chantage de l'affreux bonhomme. Non se n'était pas acceptable. Pourtant elle demeurait la assise sans démarrer, partagée entre l'envie et le danger que représentait Pétillon.

Plongée dans ses pensées, elle ne vit pas tout de suite que le médecin qu'elle venait de quitter avait rouvert sa porte et qu'il était en train d'agiter quelque chose dans sa main. Elle leva les yeux et elle le vit. Il lui fit signe de venir et malgré elle, un espoir renaît au fond de son être. Elle le rejoignit sur le pas de la porte.

" Pardon de vous rappeler, mais j'ai oublié de vous faire part de ceci. " Il agitait devant florence une cassette vidéo. Florence ne comprenait pas.

" Allons, entrez, nous n'allons pas rester ici au risque de faire de mauvaises rencontres! "

Sans réfléchir, florence entra dans le cabinet du médecin.

" Asseyez vous lui dit il. J'ai la une petite vidéo qui pourrait paraître moins anodine qu'elle en a l'air. "

Florence ne comprenait toujours pas.

" C'est un petit enregistrement de votre séance de la dernière fois. "

Florence bondit, quoi? Du chantage? Elle s'affola et s'agita sur son siège.

" Tss, tss, ne vous agitez pas ainsi, je n'ai pas l'intention de la diffuser, il ricana, ce n'est pas des choses à mettre entrer toutes les mains. "

" Que...que comptez vous faire de ça? "

Le médecin regarda sa cassette d'un œil morne. " Je ne sais pas, peut-être cela intéressera t il le docteur Pétillon. "

Florence rougit puis pâlit tout aussi rapidement.

" Vous n'avez quand même pas l'intention de ... "

Il hocha silencieusement la tête, toujours le regard baissé sur la cassette de plastique noir sur son bureau.

" Oh! " Fit elle outrée par ce que cela impliquait. Et puis soudain il lui vint une idée : " Combien pour la cassette? "

Le docteur Reignaux leva son regard sur elle, il hocha la tête négativement. " Rien madame, rien! "

" Comment ça rien? Je suis prête à vous la racheter très cher! "

" Je me doute bien chère amie! Mais, quelle garantie puis je vous donner qu'il n'y a pas d'autres copies? "

Florence resta muette, quel monstre avait elle devant elle? Où donc avait elle mis les pieds?

" Vous comprenez bien qu'il peut exister d'autres cassettes de ce genre, rien n'est plus facile à dupliquer, alors? "

" Oui, alors? "

" Je ne vois qu'une solution madame, vous livrer à Pétillon et je vous garantis que je détruirais tout ce qui vous concerne. D'ailleurs c'est lui qui me l'a demandé, il aime ces petits enregistrements clandestins, ça le fait bander suivant son expression, mais rajoute t il aussitôt, rien ne vaut le réel. "

Florence ne réagissait plus, effondrée sur sa chaise son regard allait de la cassette au médecin et à nouveau à la cassette. Soudain elle se leva, s'empara du plastique noir et le jeta à travers la pièce avec rage, la cassette allant exploser sur le mur. Le toubib avait suivi son geste sans bouger, sans la retenir et il la regarda un sourire au coin des lèvres. " Au moins ce sera une cassette que Pétillon n'aura pas. "

Florence s'effondra en larmes qui se mirent à couler en grosses gouttes sur ses joues.

" Alors, que fait on? " Demanda le docteur Reignaux insensible aux larmes de la jeune femme qui pleurait plus de rage de s'être faite piégée que de honte.

Elle se reprit, sécha ses joues d'un mouchoir en papier que le médecin lui prit des mains pour le mettre à la poubelle.

" C'est bon, appelez Pétillon " S'entendit elle dire sans qu'elle n'eut le sentiment qu'une quelconque raison présida à sa décision.

" Ce ne sera pas long il nous attend à coté, si vous voulez bien venir, vous connaissez le chemin. "

Florence ne put quitter son siège, ses jambes ne la portaient plus. En souriant, le médecin lui offrit sa main, elle hésita puis saisit la main chaude et elle put enfin se lever. Il la guida dans son cabinet d'examen, elle regarda la table avec effroi et demeura debout, plantée incapable du moindre mouvement. Le médecin alla frapper à la porte de la pièce attenante où elle s'était reposée la fois précédente. La porte s'ouvrit sur un vieil homme maigre et décharné dont le regard vif et fouineur enveloppa Florence dès qu'il la vit. Aussitôt, elle se sentit nue malgré ses vêtements, le vieil homme la détaillait des pieds à la tête. Florence se sentit rougir sur le champ.

Pétillon s'avança dans la pièce, il ne l'avait vue qu'à contre jour, il contourna la fenêtre et la considéra.

" Mais c'est madame de Kermarec! " S'exclama t il. Que venez vous donc chercher au fond de la campagne chère amie? Il me semble que vous avez tout ce qu'il faut à la maison en terme de médecine non? "

Florence ne dit rien et baissa les yeux.

" A moins qu'il y ait autre chose que nous ignorerions? " Minauda t il en lui tournant autour.

Florence sentait monter la panique, elle était découverte, elle avait fait preuve de légèreté en venant ici, demain toute la ville serait au courant de ce qu'elle venait faire dans ce cabinet.

" Je vous rassure chère madame, malgré la réputation qui m'est faite, je suis une tombe, rien ne filtrera d'ici, vous ne craignez rien, pourvu que vous me laissiez un peu.. jouer avec vous? Vous verrez, il ne vous arrivera que des choses agréables! "

Florence n'en fut pas rassurée, qu'allait il inventer comme perversion? Il était clair qu'il allait se jouer d'elle de la façon la plus vicieuse qu'il soit.

" Pour commencer, défaites vous donc de cette robe informe qui nous cache l'essentiel! "

Si l'ordre était donné d'un ton badin, il n'en était pas moins ferme, Florence frémit en entendant ce que venait de lui dire Pétillon.

" Allons, allons pressons, nous n'avons pas trop de temps! "

Pétillon s'impatientait, il tournait autour d'elle, attendant que Florence se défasse de sa robe. Mais elle avait du mal à se déshabiller, sachant ce qu'il découvrirait en dessous.

" Pressons gronda Pétillon, vous ne voulez quand même pas que j'aille demain répandre partout que madame de Kermarec a peur de se déshabiller devant un médecin? "

Les doigts de Florence tremblaient, sa maladresse ralentissait ses gestes, pourtant la robe tomba à ses pieds. Pétillon regarda le spectacle qui s'offrait à lui, il détailla sans rien dire les dessous de Florence, puis se tournant vers son confrère, toujours la, discret dans son coin : " Hé! Pas mal! C'est toi qui lui as dit de s'habiller en salope pour venir consulter? "

Il ricana " Félicitation! "

Florence ne savait plus quelle contenance prendre, son état lui infligeait de rester ainsi entre le regard croisé des deux hommes qui détaillaient son anatomie. Pétillon ricanait toujours : " Il doit pas s'ennuyer Kermarec! " Et son rire fêlé remplit toute la pièce. De fait, les yeux de Pétillon brillaient à la vue du ventre de Florence, on aurait dit une montgolfière haubanée par un porte-jarretelles dont les suspentes tendues à l'extrême tiraient sur ses bas.

" Allons, étendez vous chère amie, et écartez bien vos adorables cuisses que vous allez poser dans ces étriers. " Son regard de fouine courrait sur le corps de florence comme l'eut fait un rat. Elle en conçut des frissons de dégoût mais elle devait en passer par là. Elle écarta donc les cuisses et se livra de façon encore plus intime aux regards des deux compères.

Pétillon ne s'embarrassa pas de mondanité, il écarta la frêle culotte de dentelle noire, libérant la vulve de Florence. Ses doigts s'attardèrent sur sa fente et elle se raidit toute entière à ce contact qui la salit dans sa chair et dans son âme. Pétillon, perçut ce trouble et ricana de plus belle : " Que je sache, ce ne sont pas mes doigts qui sont les premiers à explorer votre intimité non?! Je crois bien que madame votre mère vous a offert à son grand ami de Mégnéry?! "

Florence crut qu'elle mourrait sur place, Pétillon était au courant de ses frasques avec l'amant de sa mère!

" Et je sais sa réputation, dans mon métier nous sommes au croisement des turpitudes humaines et les femmes sont bavardes savez vous! Aussitôt sorties du lit de leur amant elles courent se venter de leur bonne fortune auprès du cher toubib, croyez moi, Mégnéry a dépucelé tout ce que la ville compte comme filles de bonnes familles, on dirait même que c'est sa spécialité. " Et il partit d'un rire gras.

" Bon, voyons un peu votre état à vous qui n'êtes plus vierge, nouveau rire gras, mm! Ouvrez moi cette chatte bon dieu! Qu'on y voit un peu si vous pouvez supporter le godemiché électrique du bon docteur Reignaux ici présent. "

Il écarta brutalement les lèvres de Florence, réclamant un spéculum à son confrère qui le lui tendit.

" Allons laissez vous faire, ne geignez pas comme ça! Mm! Laissez moi écarter les mâchoires de ce truc, mm! Je vois, mm! Elle mouille notre amie! Mm! Ah! Je vois l'utérus, mm! Bon, fermé encore mm! Jolie perspective, félicitation madame de Kermarec votre con est en parfaite santé mm! On y mangerait tant est clean votre vagin ma chère, d'ailleurs je vais y goûter un peu quand j'aurai ôté ce spéculum qui prend toute la place. Voila, mm! Une cyprine de tout premier ordre mm! "

Il léchait l'intimité de Florence de sa langue râpeuse qui se faufilait entre les lèvres du sexe offert. Interdite et tendue, Florence n'osait pas bouger, elle avait fermé les yeux, s'abstrayant de cette pièce où elle était livrée aux turpitudes du vieux toubib.

Il fouissait son nez toujours plus loin dans son intimité tirant à la pseudo patiente de gémissements de plus en plus audibles. Florence rouvrit les yeux pour découvrir que Reignaux était tout près et qu'il se frottait furieusement l'entre jambes. Elle le regarda faire, il avait au coin des lèvres ce sourire constant qu'elle lui connaissait. Sans un mot il lui prit sa main et la guida vers sa braguette qu'il avait ouvert, il lui f o r ç a un peu la main vers son sexe. Florence sentait son poignet fermement tenu et ses doigts effleurèrent un membre dressé de bonne taille. Reignaux lui fit comprendre ce qu'il voulait et elle referma ses doigts sur la chair tendre et palpitante de son sexe et pendant qu'elle se mettait à masturber le médecin, entre ses cuisses, Pétillon léchait consciencieusement sa fente humide.

" Mm! La belle chatte, s'exclama t il enfin après qu'il arracha à florence des gémissements qui n'étaient plus des plaintes. Ma fois, madame de Kermarec a la plus belle chatte que j'ai vue depuis longtemps! Félicitation ma chère et compliment à un mari bien heureux, quoique je doute que ce pisse froid de Kermarec apprécie réellement le trésor qu'il a chez lui, je me trompe? "

Florence perdue entre son excitation montante et la masturbation qu'elle prodiguait toujours ne répondit pas.

" Mm! Reignaux, je vois que vous vous assurez que notre amie s'occupe sainement! Branle t elle correctement? "

" C'est un délice que de sentir ses doigts s'activer! "

" Je me ferais bien faire la même chose voyez vous " Dit il en s'approchant et en défaisant son pantalon. Il sortit lui-même son sexe et le présenta à Florence qui en eut un sursaut de sentir la chair tendue et dure. Jamais elle n'aurait pensé qu'un homme de son age, il avait largement passé la soixantaine, puisse posséder un tel engin car en plus d'être ferme, le sexe de Pétillon avait une taille fort peu commune.

" Le sexe de Pétillon! " Dans un sursaut de lucidité elle se rendit compte de ce qu'elle venait de dire, jamais plus elle ne serait tranquille dans sa vie, la langue de vipère de Pétillon était trop connue, sa réputation trop établie, et c'est son sexe qu'elle tenait en main et qu'elle branlait si suavement. Les deux hommes soupiraient sous l'action simultanée de Florence branlant leur membre.

" Reignaux il serait temps que vous appareillez la chère madame de Kermarec s'il vous plait, si vous ne le faites pas ses seins vont éclater sous la pression du lait, et puis j'imagine aussi que sa chatte réclame son du. "

Reignaux s'écarta de Florence et se pencha sous la table pour en tirer la petite trayeuse électrique qu'il brancha. Le petit compresseur se fit entendre et Reignaux se redressa. Ecartant les deux bonnets du soutien gorge, il dénuda les seins de Florence et les pressa doucement, une goutte de lait apparut au bout du téton, le docteur appliqua la ventouse du tire lait et il fit de même avec l'autre sein. Florence gémit de sentir ses seins ainsi sollicités par la machine, elle ressentait de petits picotements à ses tétons qui la faisaient se tortiller sur la table. Reignaux pressa les deux nichons et la ventouse transparente s'obscurcit aussitôt d'un flot blanchâtre qui fut aspiré dans le tuyau de plastique.

" Mm! Notre amie a les capacités d'une laitière de concours! " S'exclama Pétillon qui voulut lui aussi presser ces deux globes jumeaux, faisant jaillir de nouvelles coulées de lait. Le jeu sembla lui plaire et il massait à pleines mains les deux nichons tendus et dilatés par la maternité.

Reignaux le suivait des yeux, goguenard, fasciné lui aussi par les seins de Florence qui étaient de vraies sources. Pétillon s'attardait, tantôt il caressait, tantôt il pressait en un savant mélange qui tirait encore plus de gémissements de la femme entièrement offerte à leurs turpitudes.

Florence gémissait et se tordait sous les caresses plus ou moins appuyées qui attisaient son désir. Les deux compères savaient y faire, lui prodiguant des caresses subtiles qui faisaient monter encore plus haut les désirs de la femme. De temps en temps ils se lançaient des œillades entendues quand les gémissements de Florence se faisaient plus forts l'un caressait ses seins tandis que l'autre lui agaçait l'entre cuisses.

Elle se tordait sur la table, offrait ses cuisses ouvertes aux mains qui la fouillaient, tandis que le lait de ses seins était pompé par la machine avec l'aide de doigts habiles pressant ses globes.

Le jeu se prolongea si longtemps et si ardemment que Florence finit par jouir sous les doigts empressés et habiles des deux médecins. Ses cris se propagèrent dans la pièce quand l'orgasme la submergeât de volupté frelatée. Pétillon ricana bruyamment en la sentant de tendre comme un arc sous ses doigts décharnés tandis que Reignaux lui investissait la fente de deux doigts agiles. Dans sa jouissance, elle branla plus fort le sexe de Pétillon qui sut se retenir malgré la frénésie que Florence mettait à le masturber. Tel une jument qui s'emballe, il la maîtrisa, freinant son poignet quand celle-ci l'agitait trop vite ou trop brutalement.

" Allons ma chère, calmez vous un peu, je vous vois bien hystérique sur cette table, la bite vous manque donc à ce point? Votre mari, le cher docteur de Kermarec ne vous satisferait il pas? Il est vrai qu'il n'a jamais été très porté sur le sexe. " Il eut un rire prolongé.

" Pour un gynécologue c'est bien dommage! " Et son rire se répercuta entre les murs du cabinet de Reignaux. " Et dommage aussi de négliger une si jolie et jeune épouse, ne trouvez vous pas Reignaux? "

Celui-ci acquiesça tout en riant de bon cœur.

" Tenez, vous allez montrer à notre amie que tous les hommes ne sont pas comme son mari, c'est-à-dire dévorés d'ambitions et carriéristes, qu'il y en a qui sont aussi attentionnés avec les dames, allons, il est temps d'honorer madame de Kermarec. "

Florence vit Reignaux quitter son pantalon et son slip pour venir au bout de la table entre ses cuisses si écartées. Son ventre empêchait Florence de voir ce qu'il faisait, mais elle pouvait le deviner. Elle frissonna de sentir le gland contre sa fente, Reignaux la regarda dans les yeux puis il y eut une poussée et elle sentit nettement ses chairs s'ouvrir, le sourire de Reignaux traduisait la satisfaction et le triomphe. Son sexe pénétrait Florence, elle perçut ses muscles vaginaux se tendre au passage de son membre qui vint se ficher au fond de son vagin. Il demeura planté en elle un moment, soupirant d'aise et triomphant.

" Alors Reignaux l'interpella Pétillon, notre amie est elle assez large pour vous? Lui mettez vous bien au fond du vagin votre gland? Est elle chaude et lubrifiée? "

" Elle est chaude en effet répondit Reignaux, quand à sa cyprine je puis vous assurer qu'elle en a à revendre, elle est trempée! "

" Tant mieux, tant mieux répondit Pétillon qui massait toujours les seins de Florence, si elle a autant de cyprine qu'elle ne sécrète de lait, je vous promets de nager dans le bonheur mon cher Reignaux! "

Florence avait fermé les yeux et se mordait les lèvres pour ne pas crier, cependant les soubresauts de son corps ne leur laissaient pas de doute quand au plaisir qui montait en elle. Elle laissa percer un gémissement prolongé qui fit sourire les deux hommes. Sur un clin d'œil de Pétillon, Reignaux fit aller et venir son bassin, lentement d'abord, son sexe reparut pour replonger dans le ventre de Florence, puis il recommença à pistonner, lentement d'abord, puis il accéléra l'allure quand Florence poussa de longs gémissements.

Il allait et venait en elle de façon régulière son sexe sortant et disparaissant dans la touffe brune de ses poils pubiens. Pétillon suivait, fasciné le sexe de son collègue qui écartait les lèvres luisantes de Florence et plongeait dans le vagin trempé. Son regard se figea peu à peu, l'orgasme montait du fond de ses couilles et il sentait le sperme prêt à jaillir. Il grogna quand il sentit le liquide s'insinuer dans le canal et monter le long de la verge pour jaillir en saccades chaudes et répétées dans le vagin gorgé de mouille. Le sperme se mêla à la cyprine en un ruisseau luisant qui inonda la fente brune, les poils pubiens et toute l'entre cuisses noyées de leurs liquides. Reignaux eut encore de v i o l ents coups de reins pour bien saillir celle qui gisait sur sa table d'examen et dans un dernier profond soupir il se retira d'elle, la verge encore raide et palpitante.

Aussitôt, Pétillon se précipita à sa place et présenta son gland à l'entrée du sexe de Florence. Celle-ci tressaillit en sentant son sexe à nouveau sollicité, mais la jouissance était trop forte, elle eut un vague gémissement de protestation quand Pétillon d'un coup de reins envoya son gland à l'asseau de la fente noyée de foutre. Elle se raidit, ses muscles protestaient, Pétillon était réellement très membré, elle ne sut jamais si ses protestations étaient à l'encontre de Pétillon ou de son sexe énorme qui lui écartelait les chairs. Il la guettait un sourire au coin des lèvres, attentif à ses réactions, il savait l'effet de sa bite sur les dames, certaines n'avaient pas pu le recevoir, d'autres en étaient folles, mais toutes devaient passer par cet apprentissage. Florence gémissait de plus belle, elle se mordait les lèvres, sa tête allait d'un bord à l'autre, sa gorge laissait passer des sons rauques de femelle en rut, ses reins se creusaient à la recherche d'une position plus confortable, et toujours ce sexe surdimensionné lui ouvrait le vagin comme jamais il ne fut jamais. Le souvenir même du spéculum n'était pas en mesure de lui rappeler une aussi forte sollicitation de ses muscles vaginaux. Elle était tendue à l'extrême.

Et pendant qu'elle se tordait sur la table d'examen, le sexe de Pétillon progressait dans son vagin, étirant ses muscles, se frayant un chemin vers son utérus baigné de foutre, sous l'œil curieux et circonspect de Reignaux qui craignait pour florence. Elle geignait et se tortillait tel un vers de terre sur la molesquine trempée sous elle. Pétillon savait bien ce qu'il faisait, son sexe surdimensionné, il le connaissait et il savait jusqu'où ne pas aller trop loin. Cette fois, il savait que Florence pourrait en accepter une partie mais elle n'était pas assez profonde pour le prendre entièrement. Il sentit nettement qu'il arrivait au fond de son ventre, son gland buttait sur l'utérus gonflé de la jeune femme qui accusa le coup en sentant la bite cogner au fond de son vagin. Elle gémit plus fort et Pétillon constata que seul la moitié de son membre était en elle. Rarement dans sa vie il avait pu pénétrer une femme à fond, seules de vieille prostituées avaient pu recevoir sa bite en entier, et Pétillon cherchait ces femmes qui avait ces capacités la. Elles étaient rares, inutile de chercher chez de jeunes pucelles, voir même de jeunes mariées telles florence, non il lui fallait chercher dans ces catégories des femmes qui ont vu défiler des sexes et des sexes toute leur vie au point de leur déformer tout leur appareil génital.

Finalement, cet homme là avait peu l'occasion de prendre réellement du plaisir, sans même parler de sa femme qui rapidement se trouva ouverte et déformée, même après trois maternités successives et rapprochées, son vagin aux lèvres pendantes n'avait pas la profondeur nécessaire et Pétillon cherchait toujours le sexe qui l'accueillerait sans douleur et dans son entier.

Florence retenait son souffle pour conjurer la douleur qui la tenaillait, ses muscles étaient si tendus, son utérus sensibles pressé par un gland palpitant, elle serrait les dents tandis que les deux hommes l'observaient. Pétillon aussi retenait son souffle, Reignaux, la bouche ouverte regardait le membre de son confrère écarteler la fente de Florence qui grimaçait de douleur.

Elle émit un long gémissement où se mêlait douleur, excitation, et même désespoir d'être ainsi offerte à celui qu'elle exécrait tant.

Pétillon eut un rictus mauvais, très lentement il se retira un peu et d'un petit coup de rein il se propulsa à nouveau tout au fond de Florence qui cria de douleur. Elle le supplia d'arrêter mais elle ne récolta qu'un ricanement. Des larmes coulèrent sur se joues tandis que Pétillon recommençait son manège. Cette fois il sortit presque entièrement d'elle et il replongea aussitôt cognant durement l'utérus de la jeune future maman. Florence se raidit de tout son être, serrant plus fort les dents, cambrant ses reins essayant d'échapper à ce sexe qui lui vrillait les chairs, mais de sa position elle ne pouvait guère que subir ce piston qui lui forait le vagin de ses vas et viens régulier.

Pétillon lui imposait sa bite, énorme et noueuse, il la regardait froidement, faisant aller et venir son pieu fiché en son ventre. Il y avait de la haine dans ses coups de reins qui lui arrachaient des plaintes à chaque fois que le gland tapait l'utérus.

" Tiens, pensait il, prends ça, et encore ça plus profond plus profond! Mmm! Tiens salope, pour t'apprendre, pour lui apprendre à ce con, à ce salaud qui a si bien su m'écarter de son chemin comme un moins que rien! Aujourd'hui c'est sa femme que je baise! Et je vais lui défoncer le fondement à cette pute au point que jamais plus elle ne sentira sa minuscule petite queue lui rentrer dans la chatte. "

Et dans sa vengeance, Pétillon trouvait la f o r c e nécessaire à lui pilonner le sexe. Florence avait mal maintenant, Reignaux voulut arrêter Pétillon, mais celui -ci ne voulut rien entendre, il continuait, posément à bourrer Florence de ses coups de reins tandis qu'il ne la quittait pas des yeux, un rictus de haine sur sa face. Ses reins propulsaient son dard en elle et à chaque gémissement de sa suppliciée, il savait qu'il écrasait son utérus et cette vision mentale du fond du vagin martyrisé par son gland lui procurait une profonde jouissance. Reignaux était pale comme un linge, il lui prit le bras " Je vous en prie, soyez raisonnable vous allez lui faire mal! " Mais rien n'y faisait, Pétillon allait de plus en plus vite en elle, il était proche de la jouissance, Florence hurlait sous lui et ses cris faisaient monter le sperme de son tourmenteur.

Dans un ultime cri suraigu de sa victime, Pétillon éjacula, un flot de liquide blanchâtre tout à coups inonda le ventre de Florence. Ce fut une autre révélation, elle n'eut jamais imaginé qu'un homme de cet age put produire une telle quantité de sperme. Les saccades de Pétillon étaient innombrables et brûlantes, elle sentait nettement les jets liquoreux qui se brisaient sur son utérus qui n'en pouvait plus de subir. Il mit plus d'une minute à tout expulser en elle et le trop plein s'échappait en flots désordonnés, coulant sur ses cuisses et sur la table. Reignaux en était fasciné, bouche bé il regardait la semence de Pétillon couler comme une rivière blanche et drue.

Quand il s'immobilisa, il resta en elle, les dents serrées, savourant les derniers instants de ce v i o l et l'expression de sa victime, douloureux et résignés. Ce ne fut qu'à regret qu'il retira lentement son membre encore rigide, laissant Florence hébétée, vaincue et épuisée.

Quand il s'éloigna d'elle, Reignaux se précipita pour voir le sexe de la femme, il fut horrifié de voir à quel point les lèvres s'étiraient et que le vagin demeurait béant. On aurait dit qu'elle avait subi l'asseau d'une troupe soldatesque en rut. Le trou béant de son sexe laissait sourdre une bouillie de sperme mêlée à sa cyprine, un torrent blanchâtre qui inondait peu à peu la molesquine de la table. Sans rien dire, Reignaud se saisit de kleenex et essuya ce flot de foutre, plus il en épongeait et plus le liquide visqueux coulait, une boite ne suffit pas à tarir la source impétueuse. Il se demanda comment Florence avait pu absorber autant de sperme et surtout, comment Pétillon pouvait avoir autant de semence à donner.

Quand le flot se tarit, il n'eut plus de doute, à la prochaine visite, et peut-être même avant, son mari se rendrait compte de l'état du vagin de Florence, il lui poserait des questions, il saurait! Il fut pris de panique, se sentant pâlir il leva son regard inquiet vers Pétillon qui le regardait faire. Ils croisèrent leurs regards et Pétillon devina ses craintes.

" N'ayez pas peur, la gazelle est solide, elle survivra. Quand à son mari, il n'y verra rien n'est ce pas ma bonne amie? Nous allons le dissuader de trop de curiosité. D'abord vous allez attendre quelques jours avant de lui montrer votre chatte, et puis vous passerez à mon cabinet, discrètement, et je vous donnerai de quoi le leurrer, vous pourrez passer pour une femme tout à fait honnête. Vous avez mes coordonnées chez vous je pense, n'hésitez pas à me contacter avant toute visite médicale à venir. "

La dessus il les salua et il s'éclipsa.

Reignaux et Florence restèrent interdit et silencieux après son départ. Ce fut Reignaux qui brisa le silence.

" Je...je suis désolé dit il, si j'avais su, je n'aurais pas permis cela. "

" Ce..ce n'est rien articula t elle doucement, je m'en tirerai et vous n'en aurez pas çà pâtir. "

" C'est pour vous que je m'en fais dit il. "

" Laissez moi me reposer un peu et ça ira. "

Reignaux eut pitié d'elle, il lui fit sa toilette intime, nettoyant les restes de sperme sur ses cuisses et sous elle. Elle se laissa faire par ses mains douces, reprenant des f o r c e s, toujours allongée sur la table. Quand il jugea qu'il ne pouvait rien faire de mieux pour elle, il replaça le slip de Florence sur la fente encore béante, le frêle tissu ne cachait plus rien des chairs distendues et cette vision du sexe dévasté lui parut obscène. Il l'aida à se relever, à renfiler sa robe, à retrouver un semblant de dignité. Florence titubait encore, elle avait du mal à marcher normalement, son entre cuisses la lançait et la brûlait

Il lui donna un calmant avant de partir et Florence sentit peu à peu ses douleurs s'estomper sans disparaître tout à fait. Elle reprenait pieds petit à petit comme un boxeur après un KO. Lentement son esprit revenait, elle prit conscience de ce qui était arrivé et en conçu un énorme cafard, elle fondit en larmes intarissables, secouée de gros spasmes nerveux les larmes roulaient sur ses joues.

Reignaux eut le plus grand mal à la consoler, il se sentait coupable de tout, il entretenait avec Pétillon des liaisons dangereuses et il pensait bien que cette fois ils avaient franchi les limites de l'admissible. Passe encore que l'on puisse s'amuser de quelques femmes hystériques, mais une femme enceinte, qui plus est celle d'un confrère, cela frisait la catastrophe et Reignaux sentait bien qu'ils n'étaient pas passés loin.

Enfin elle se calma, le médecin voulut l'accompagner jusqu'à sa voiture, inquiet de son état mais elle lui jura que tout irait bien. Ainsi il fut fait et Florence repris le chemin de la ville.

S'il existe une divinité, elle se manifesta ce soir là et Florence atteint sa maison sans plus de difficulté.

Aussitôt la porte refermée, elle se précipita dans la salle de bains, se dépouillant de tout ses vêtements, elle se précipita sous la douche et commença à frotter son corps aussi rudement qu'elle le put, laissant couler l'eau tiède encore et encore. Elle frotta comme le put son sexe torturé qui lui laissait encore une douleur sourde et lancinante, dirigeant le jet tiède vers sa fente, l'eau sembla l'apaiser un moment. Sa toilette durait depuis déjà presque une demie heure lorsqu'elle entendit son mari qui l'appelait. Elle arrêta la douche et saisissant la serviette au passage, elle se drapa comme elle put avant de lui répondre.

Monsieur de Kermarec passa la tête la porte entr'ouverte et demanda " Tu vas bien ma chérie? "

" Oui, oui " Répondit Florence dans la précipitation.

Son mari referma la porte, c'est alors que Florence aperçut le tas de linge dans un coin de la salle de bains avec bien en évidence ses dessous en dentelle et son porte jarretelles bien en évidence. Elle se traita de tous les noms, en priant pour que son mari n'ait rien remarqué. Elle enfila une robe de chambre, sécha ses cheveux, se donnant un coup de peigne et fit disparaître son linge au fond d'un placard en se jurant de s'en occuper dès demain.

Quand elle rejoignit son mari, il était assis au salon et lisait le journal, un verre de whisky à portée de main. Il leva les yeux et lui sourit en la voyant venir. Florence en fut rassurée, elle retrouva tout son calme en lui embrassant furtivement la joue. Ils parlèrent l'un et l'autre de leur journée, Florence évitant soigneusement toute allusion et inventant une visite à une lointaine amie que d'ailleurs, Kermarec ne connaissait pas. Tout en parlant elle ressentait encore la douleur sourde à son bas ventre et elle avait du mal à regarder en face l'homme qu'elle avait en vis-à-vis.

" Au fait dit il soudain, tu dois avoir bientôt ta visite du huitième mois, il va falloir que nous prenions rendez vous. "

Florence se raidit malgré elle, la douleur dans son ventre se fit plus lancinante et elle eut du mal à garder son naturel. En face, de Kermarec la regardait machinalement, guettant de l'œil son approbation. Florence réussit et contenir son émotion et à lui donner le change.

" C'est un peu tôt encore dit elle, nous pouvons attendre encore une bonne semaine. "

" Comme tu voudras ma chéri, mais dis le moi assez tôt que je te note dans mon agenda. "

Ils passèrent à table et Florence écourta sa soirée, prétextant une fatigue bien réelle. Elle monta vite dans sa chambre, se prépara pour la nuit et se coucha pour plonger bientôt dans un sommeil agité. Quand elle ouvrit les yeux le lendemain, elle était seule dans le lit et le soleil perçait à travers la lourde tenture qui masquait la fenêtre. Elle se leva sur le coude en se frottant les yeux, quand elle eut conscience que la douleur était encore présente, tout lui revint en mémoire et elle paniqua, s'imaginant qu'elle allait provoquer un accouchement prématuré.

Elle se leva vivement et se précipita sur son téléphone, nerveusement elle composa le numéro de Pétillon et tomba sur sa secrétaire. Elle connaissait cette femme revêche à la voix acide, désagréable qui faisait barrage entre les patientes et son patron. Florence dut décliner son identité, pour la discrétion c'était râpé, mais la cerbère consentit à lui passer le docteur.

" Ici Florence de Kermarec, puis je vous parler? "

" Chère amie! Quelle surprise! Comment allez vous? "

" Pas très bien et c'est pour ça que je vous téléphone. "

" Que vous arrive t il? "

" J'ai depuis hier des douleurs dans le bas ventre. "

" Ah! En avez-vous parlé à votre mari? "

" Vous plaisantez? "

" Bon, je vois! Pouvez vous venir à mon cabinet? "

" Je me dois à la plus grande discrétion. "

" Ne craignez rien, vous allez venir pendant la pose déjeuner de ma secrétaire, venez vers douze heure trente, il n'y aura personne et je pourrai vous recevoir sans crainte. "

" Je vous téléphonerai avant. "

" Bien entendu, je serai à l'écoute. "

Florence raccrocha, elle était un peu rassurée mais un fond d'angoisse demeurait en elle. Encore une fois elle allait se mettre en danger avec ce véreux de Pétillon, mais avait elle le choix sans se trahir à tout jamais? En attendant l'heure, elle s'occupa de son linge de la veille, faisant tout disparaître dans la poubelle, éliminant du même coup les preuves de sa trahison. Le temps lui paraissait long dans l'attente de voir ce vieux fourbe de Pétillon. Quand il fut midi et quart, elle décrocha son téléphone et appela Pétillon, il décrocha à la première sonnerie. " Oui, la voie est libre lui dit il, venez. "

Florence se rua sur son sac à main, rafla ses clés de voitures et se précipita. Le cabinet de Pétillon n'était si éloigné de chez elle, en cinq minutes elle y fut et elle frappait déjà à sa porte. L'huis s'ouvrit en silence et elle s'engouffra dans le cabinet médical.

" Alors chère amie de quoi se plaint on aujourd'hui? "

" Je vous en prie! J'ai mal et j'attends de vous autre chose que des sarcasmes! "

" Ah! Mal au con d'avoir été trop baisée, vous n'êtes pas la première, si vous saviez le nombre de femmes qui viennent ici se faire recoudre la fentine, vous seriez étonnée. "

" Arrêtez avec ça! " Dit elle excédée de ce langage relâché qu'il adoptait avec elle.

" Madame est redevenue bourgeoise à ce que je vois. Bon, passons ici que je vois où vous en êtes, et pour commencez déshabillez vous. "

Florence rougit elle repensa à la veille et se revit offerte aux regards et aux mains des deux compères. Les yeux baissés, elle défit sa robe sous le regard goguenard de Pétillon. Elle leva les yeux vers lui et demanda, " Vous n'allez pas a b u s e r de moi n'est ce pas? " Pétillon, tressaillit et pâlit.

" Madame! Vous n'y pensez pas, je suis médecin! "

" Hier vous ne l'étiez pas? "

" C'était un autre contexte qui n'avait rien de médical! Enlevez votre culotte et allongez vous! "

Florence fit glisser sa culotte sur ses cuisses, elle ne dit plus rien et elle s'allongea sur la table. Pétillon, lui ajusta les jambes dans les gouttières et il commença son examen. Elle frémit de sentir se mains sur elle à nouveau, fermant les yeux elle tenta de s'abstraire de la pièce où elle se trouvait. Pétillon grommelait en l'examinant, ses doigts frôlaient le sexe de Florence, tâtant les lèvres encore irritées de l'orgie de la veille.

" Bon! Dit il enfin, je vais vous examiner l'intérieur, ne craignez rien c'est un spéculum et il faut que j'examine votre utérus.

Florence sentit son sexe écarté, un objet froid était introduit et presque aussitôt, elle sentit ses chairs écartelées. Encore des grognements, elle sentait le souffle court de Pétillon sur sa peau, il était tout proche de son sexe et son souffle caressait son vagin.

" Bon, effectivement, votre utérus est bien irrité et il y a un début d'ouverture. Quand avez-vous votre prochain examen? "

" Dans une semaine environ. "

" Mmm! Il faudrait le faire un peu plus tôt. "

" Je...j'ai demandé à mon mari de le retarder à la semaine prochaine. "

" Non! Il faudrait que vous le voyiez après demain. Je vais vous donner ce qu'il faut pour refermer un peu cette chatte qui baille, mais pour l'utérus, je ne peux rien, il est très possible que vous n'alliez pas au terme de votre grossesse. "

" Oh!! Tout cela à cause de vous! " Florence laissa déborder sa rage.

" Tout doux ma belle! Vous êtes bien venue de votre plein gré chez Reignaux il me semble non? "

" Il n'était pas prévu que vous me sautiez! "

" Vous ne m'avez guère repoussé il me semble! Il est bien tard pour avoir des remords! "

" Vous avez mis ma santé et celle de mon bébé en danger! "

" Jamais de la vie! Et je vous mets au défit d'aller le dire en ville! "

Florence se tut, elle ne se voyait effectivement pas porter sur la place publique ses malheurs intimes.

" Bon, reprit Pétillon, je vais vous faire deux petites piqûres de part et d'autre de votre sexe, cela va engourdir les chairs, ce n'est pas très agréable comme sensation, mais c'est tout ce que j'ai à vous offrir. Dans deux jours vous aurez, si j'ose dire, une physionomie à peu près normale et votre mari ne se posera pas de question quand il vous examinera. Il vous dira la même chose que moi, à savoir que vous risquez d'accoucher prématurément et il vous recommandera le repos "

Puis, tournant le dos à Florence, il prépara une première seringue et se retourna pour faire la première piqûre. Florence appréhendait, elle n'aimait pas les piqûres, mais sentit à peine l'aiguille dans ses chairs tendres. Quand la seringue fut vide, Pétillon prépara la seconde et refit une injection. Florence sentit son bas ventre s'engourdir comme sous l'effet d'une anesthésie, et bientôt elle ne sentit plus du tout son pubis.

" Voila qui est fait, vous pouvez vous rhabiller chère amie. "

Florence ne se le fit pas dire deux fois, elle renfila ses vêtements et paya rapidement le docteur Pétillon avant de disparaître. Quand elle rentra chez elle, son bas ventre semblait être un morceau de bois inerte. Suivant la recommandation de Pétillon, elle se coucha et demeura allongée tout l'après midi. C'est la que son mari la trouva le soir en rentrant. Il s'inquiéta, elle prétexta une fatigue et lui demanda de devancer son examen du huitième mois. Kermarec s'empressa, vaguement inquiet, et lui donna rendez vous pour le surlendemain. Florence s'en trouva rassurée et elle se détendit.

Le lendemain elle demeura couchée toute la journée, appréhendant son examen à venir et la réaction de son mari. Elle se leva pour examiner son bas ventre et retrouva les chairs resserrées. L'impression d'anesthésie s'atténuait peu à peu mais elle en ressentait encore les effets.Quand elle se leva le jour de l'examen, elle se sentait tout à fait normale et elle en fut rassurée. Elle fit soigneusement sa toilette et s'habilla pour se rendre à la clinique où son mari exerçait. Tout de suite à son arrivée, les infirmières firent preuve d'une déférence onctueuse que Florence sembla ignorer superbement et son mari la reçu sur le champ.

Florence ne put empêcher un pincement au cœur quand monsieur de Kermarec se pencha sur elle. Il y eut un long silence tandis qu'il examinait son épouse. Elle n'osait poser aucune question, la gorge serrée, elle avait peur que sa voix la trahisse. Enfin il releva les yeux sur elle, elle vit son air préoccupé et elle osa d'une voix blanche lui demander ce qu'il y avait.

" Le col a commencé à s'ouvrir, dit il, tu vas devoir te reposer sérieusement jusqu'à l'accouchement si tu ne veux pas accoucher prématurément. "

Florence sembla un peu paniquée et son mari le vit. " Tu ne crains rien dit il en souriant, je pense qu'un bon repos va arranger les choses, et puis, si tu tiens encore deux semaines je pense qu'il n'y aura aucun problème. "

Il fit de son mieux pour rassurer cette patiente un peu différente et elle le quitta rassérénée et décidée à arrêter la ses expériences scabreuses malgré l'envie qu'elle sentait revenir avec l'assurance. Elle se conforma à ce que lui avaient dit Pétillon et son mari, restant allongée la plupart du temps, rêvant à cette aventure qu'elle avait vécue avec ces deux pervers, se caressant lentement et délicieusement sans jamais aller trop loin ni solliciter ses chairs, fermant les yeux et se laissant aller quand l'orgasme l'enlevait telle une vague roulant son corps sur le sable.

Elle tint le temps nécessaire, un jour elle sentit un spasme déchirer son ventre, l'e n f a n t s'agita et une douleur lui traversa le corps. Elle sut que l'heure de l'accouchement arrivait. Elle prit calmement son téléphone et en informa son mari qui aussitôt déclencha le processus médical.

Deux infirmiers se présentèrent à son domicile, elle fut transportée vers la clinique, puis le bloc où tout était déjà près pour elle. Les infirmières souriaient, son mari arriva dans sa blouse de travail et une heure plus tard, florence de Kermarec mit au monde un beau petit garçon d'un poids de trois kilos et cinq cents grammes.

Il fut prénommé Jean-Alain et les jeunes parents exprimèrent leur joie ainsi que les deux familles réunies autour du berceau. Florence se remettait vite mais son mari lui conseilla de rester encore un peu à la clinique sous la surveillance des infirmières. Ainsi il fut fait, et un jour que Florence allaitait son fils, elle eut la surprise de voir entrer dans sa chambre le docteur Pétillon. Il la regarda en souriant " Alors, heureuse de votre progéniture? "

Florence rougit, elle voulut cacher un peu son sein, mais Pétillon arrêta son geste. " Je vous en prie, chère madame de Kermarec, ne jouez pas les prude, pas avec moi! " Il regardait Florence, un sourire ironique aux lèvres, " On peut être certains d'une chose, il ne mourra pas de faim! Si je me souviens de la quantité de lait que nous vous avons tiré un certains jour chez le docteur Reignaux! "

Florence baissa la tête en rougissant, puis sa colère monta d'un coup et elle le toisa : " Allez vous en! " Pétillon ricana méchamment " Croyez vous que vous soyez en mesure de m'ordonner quoi que ce soit? Sachez madame qu'au moindre geste inamical de votre part ou même de la part de votre mari, et je serai en mesure de briser votre vie de bourgeoise un peu perverse! Tenez vous le pour dit! "

Il tourna les talons et la porte claqua. Le bruit résonna dans la tête de Florence pendant plusieurs minutes.

FIN

Jipai

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